Exposition

Quelques images de l’exposition “J’ai 10 ans”, que l’on peut voir à la médiathèque des Ponts-de-Cé.

Accompagnés par la photographe Delphine Perrin et par moi-même, 97 élèves de CM1 et CM2 de la ville des Ponts-de-Cé se sont photographiés les uns les autres avec leur objet fétiche, avant de se mettre dans la peau de cet objet pour rédiger leur (auto)portrait, et d’en faire un calligramme.

Je me suis rendue deux fois dans chaque classe pour amorcer l’écriture de chaque étape. Je leur ai tout d’abord proposé de répondre à quelques questions concernant leur objet et la relation qu’ils entretenaient avec lui. Puis ils se sont mis dans la peau de cet objet faisant leur portrait, racontant leur rencontre, dévoilant parfois des secrets, une vie imaginaire. Enfin, ils ont créé, avec ce texte, un calligramme dont la forme évoque l’objet.

L’exposition est en place jusqu’au 23 juin, et le travail des enfants est franchement épatant !

(cliquez sur les image pour agrandir)

Exposition à Gétigné

Du 9 au 23 mars, j’expose quelques textes et dessins à la bibliothèque des Changes à Gétigné. Cette exposition accompagne plusieurs animations : des rencontres et ateliers d’écriture en milieu scolaire, et un atelier d’écriture pour et une lecture dessinée en compagnie de Charlotte des Ligneris à la bibliothèque (le 16 mars à 16h30, venez donc !).

Je suis bien contente de cette proposition que m’a fait Claire de la bibliothèque de Gétigné, car en tant qu’auteur, on a rarement l’occasion de voir son travail affiché, exposé, mis en scène. Et j’aime l’idée de devoir réfléchir à une manière de faire vivre l’écriture, d’en faire un art de la scène, un art visuel. On pourra du coup y voir deux séries de textes qui naviguent entre la fiction et le réel et interrogent à leur manière la façon dont on vit sur et avec notre territoire : Le trésor caché de l’archipel de Socotora qui raconte trois histoire d’îles désertes, et puis une série de 5 calligrammes autour de 5 villes et de leurs fantasmes de puissance. On pourra aussi y voir quelques dessins et y acheter mes livres (y compris les Monstrograph) grâce à la librairie Le Vers Libre (ex-Très petite librairie de Clisson).

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Petite encyclopédie des introvertis

Mon tout premier livre fait-maison, Petite encyclopédie des introvertis, est disponible à la vente sur Monstrograph, notre site de vente en ligne (à M. et moi). L’idée de ce petit livre que j’ai écrit et illustré m’est venue il y a quelques années, à la suite du visionnage de la conférence donnée par Susan Cain sur les introvertis, également auteure d’un livre sur le sujet : Quiet, the power of introverts in a world that can’t stop talking (désormais traduit en français). Mais il m’a fallu attendre d’avoir un temps privilégié devant moi (celui de ma résidence, en l’ocurence) pour me décider enfin à me lancer dans cette petite aventure. Et évidemment, maintenant, j’ai envie d’en faire plein d’autres. IMG_1798 IMG_1814

Monstrograph

Avec mon complice Martin Page, nous avons décidé il y a quelques mois de nous lancer dans une nouvelle aventure : une boutique en ligne, sur laquelle nous vendons des sérigraphies et de petits objets faits maison.

Celle-ci a vu le jour il y a quelques semaines sous le nom de Monstrograph. On peut déjà y acheter un tote bag avec un dinosaure vintage, un t-shirt dépressif, une impression misanthrope, une bande-dessinée (qui n’est pas pour enfants), un autocollant superhéroïque et des homemade books papiers et numériques. monstrograph

Du coup, la maison a été envahi par l’atelier de sérigraphie, la baignoire change de couleur au fil des encres utilisées et nous découvrons tour à tour la joie d’une impression parfaite, et le désespoir de celles que l’on rate parce qu’on a laissé traîner un peu de peinture sur le bureau.

Nous préparons en ce moment de nouvelles petites surprise, qui devraient arriver dans les semaines et les mois qui viennent.

Calligrammes

A l’occasion de l’exposition organisée par l’atelier dans lequel je travaille, j’ai réalisé mes tous premiers calligrammes. Faire correspondre le texte et la forme de l’image est un travail minutieux (et beaucoup plus long que je ne le pensais), mais c’est passionnant et gratifiant de construire soi-même un objet à la fois littéraire et graphique. Les textes racontent des histoires un peu folles à propos de villes réelles (ou presque), ici : Ny-Ålesund en Norvège, Elista en Russie, Epcot en Floride, Portland en Oregon et Ciudad Juárez au Mexique. Ils font partie d’une série que j’ai écrite pour un tout autre projet (encore très secret), dont je reparlerai dans quelques temps.

L’art prend l’air

Ce week-end, l’Atelier Autonome, (dans lequel je travaille), organise une petite exposition dans le cadre de l’Art prend l’air. J’y accrocherai quelques textes qui racontent des histoires tout à fait fausses à propos d’îles et de villes tout à fait réelles. On y trouvera aussi des dessins, des gravures et des impressions de Charlotte des Ligneris, Caroline Dall’Ava, Elmir Bertrandy, Samuel Jan, et Caroline Bourlès.

Rendez-vous samedi et dimanche au 2, rue Cacault (dans le centre de Nantes) de 14h à 20h, et dimanche à partir de 18h30 si vous aimez aussi boire et manger.

Le reste de votre week-end, vous pourrez bien sûr le passer à assister à de chouettes rencontres, de douces lectures, et de beaux spectacles à l’excellent festival littéraire Atlantide, au Lieu Unique.

(et le joli gif est l’œuvre de Samuel Jan)

Gastronomie bulgare

En Bulgarie, on a mangé pas mal de bonnes choses. Rien de très chic ou très exotique, mais de bons produits, bien cuisinés (et des plats souvent énormes). Il n’y a pas de menus, pas vraiment non plus de différence entre les entrées et les plats. Les cartes sont généralement énormes, souvent classées par type d’ingrédients ou mode de cuisson. Résultat, quand vous commandez quelque chose, difficile de connaître d’avance la taille du plat. Par exemple, un gratin de courgettes au chèvre commandé un midi s’est avéré être trois petits morceaux de fromage entourés d’une lamelle de courgette.

Parfois, on vous apporte directement des assiettes pour toute la tablée avec un plat. C’est courant de partager ses plats.

Halloumi

Il y a deux sortes de fromage : le Sirene/white cheese, un genre de feta, et le le Kashkaval/yellow cheese (oui la traduction anglaise est très littérale), je crois plutôt à base de lait de brebis ou de chèvre (mais ça n’a pas l’air très déterminé). Ils se mangent chaud, froid, seul ou dans des plats. Il y a par exemple le délicieux Halloumi qui consiste en une petite tranche de Sirene grillée (parfois au feu de bois !).

 

Boza

 
 

M. a bu au moins l’équivalent d’une vache en Ayran (un genre de yaourt liquide) et moi l’équivalent d’un citronnier en citronada (eau gazeuse + citron + sucre (ou non)). Au bout de trois jours, j’ai découvert qu’il y avait mieux : la lemonade (citron + eau plate ou gazeuse + menthe mixée + sucre (ou pas)).
Pour se conformer à la tradition, on a aussi tenté de boire un truc local : le Boza, une boisson d’un couleur douteuse à base de céréales fermenté. M. est pourtant très aventurier en matière de boissons, mais aucun de nous n’a réussi à en boire plus de deux gorgées (bien sûr, confiants, on en avait commandé un litre).

Et puis sinon, on a mangé :

 

Du mishmash impossible à dessiner (oeufs brouillés, tomates, poivrons, fromage, persil)

 
 
 

 
 

Des kebapche / kufteta (je ne sais pas quelle est la différence). Enfin donc ce sont de très bonnes boulettes de viande, parfois avec du fromage dedans.

 
 
 
 
 
 

 
 
 

Des gâteaux au chocolat, aux noix, avec au moins cinq étages (et des petits biscuits avec des cacahuètes, de la meringue, du chocolat, de la noix de coco).

 
 
 

 
 
 

De la shopska salata (tomates, concombres, olives, poivrons, oignons, le tout parsemé de fromage râpé ou en cubes) avec des légumes qui ont dix fois plus de goût que même les légumes bios de l’amap.

 
 
 
 
 

 
 
 
 

Des noix de cajou, des pistaches (déjà décortiquées), des cacahuètes et d’autres noix. Il y a des magasins de noix. Il y en avait même dans les frigos des chambres d’hôtel.

 
 
 
 
 
Et puis toutes sortes de légumes grillés et de beignets de légumes, des feuilles de vignes, des caviars de tomates, aubergines, poivrons pleins d’épices, des boules d’ayran glacé, des viandes à la sauce au fromage, du pain pita dégoulinant de fromage, de la polenta au fromage, et donc plein de choses au fromage.
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Des dessins pour nulle part

A chaque fois que je commence à écrire un nouveau texte d’album, c’est avec l’idée de l’illustrer moi-même. Ma dernière idée est même née à partir d’un griffonnage.
Toujours pleine d’enthousiasme, je fais quelques croquis, je choisis la technique, et en parallèle, je me mets à écrire. Et finalement, lorsque le texte est terminé, je réalise que si je décide de l’illustrer, j’en aurai pour au moins six mois (étant donné mon grand manque de technique) -et encore : uniquement si un éditeur accepte mes dessins maladroits et pas très professionnels, ce qui n’est pas gagné. Et quand un texte est terminé, ce dont j’ai, au fond, vraiment envie, c’est que quelqu’un me dise : “on le publie là, tout de suite” et pas “reviens avec de meilleurs dessins dans un an ou deux et on en reparlera”.
Alors je me résigne : je commence à rêver aux dessinateurs avec qui j’aimerais travailler (et ça aussi c’est chouette), et je compte les jours en attendant les réponses d’éditeurs.

Un jour, peut-être, je réunirai toutes mes tentatives d’illustrer mes histoires. En attendant, quelques uns des essais faits pour mon dernier texte (oui, ils ont des problèmes de pattes avant).