Des expositions

Ces prochains temps, j’expose des textes dans deux expositions.

La première a lieu ce week-end à Bruxelles à l’occasion du festival Re-création, et est initiée par l’Atelier Radar. M., moi ainsi que six ou sept autres auteurs avons écrit des textes sur un même thème, qui ont été mis en images et en volume par les membres de Radar. L’événement Facebook du festival est ici.

La seconde est une exposition collective organisée par le Quartier de la Création à Nantes. On y retrouvera trois petits textes que j’ai écrits sur le thème de l’île : Les trésors absurdes de l’archipel de Socotra. Avec bien sûr des histoires de naufragés et de trésors, mais aussi de cosmonaute naturophobe, de bonbons, d’ennui, de gagnant du loto, de dragonniers, et de la fameuse mission lunaire Apollo 18.

L’exposition sera visible du 4 juillet au 20 septembre au cluster Quartier de la création (1 mail du Front populaire, sur l’île de Nantes). Le vernissage aura lieu le 4 juillet à 18h30.

C’est toi ou moi

Image

J’ai des dessins dans mes tiroirs qui attendent depuis des mois voire des années une mise en couleurs (ou tout au moins quelques ombres) pour exister. Mais puisque je ne suis jamais satisfaite du résultat, j’ai décidé qu’il était temps de les laisser vivre un peu. Après tout, pourquoi la couleur serait indispensable ?

Un dessin réalisé initialement pour l’expo potentielle du vernissage-qui-n’a-jamais-eu-lieu de notre ancien atelier. Depuis, nous avons déménagé, sans pour autant nous améliorer en organisation de vernissages. Mais c’est toujours en projet.

Ils ont des armes (suite)

Le superbe livre épistolaire de Martin Page et Jakuta Alikavazovic, Nous avons des armes mais nous ne savons pas nous en servir, est paru il y a quelques semaines, aux éditions Nuit Myrtide.

Ils y parlent d’enfance, d’école, des rencontres qu’ils ont fait durant leur résidence itinérante, d’extra-terrestres, de poissons, de hamburger, de disparition, et bien sûr, d’armes. Et à l’intérieur, on y trouve aussi un tout petit dessin que j’ai réalisé pour l’occasion, déjà publié sur le blog.

Le lire est tiré à peu d’exemplaire, on peut l’acheter ici ou dans des librairies du nord de la France.

Une femme sous influence

Vu pour la première fois il y a quelques jours au Katorza, dans le cadre des Rencontres de Sophie. C’est un film hystérique, souvent à la limite du supportable. C’était difficile pour moi de regarder tous ces gens qui ne s’écoutent pas, ne se comprennent pas, ne se parlent pas, mais au contraire se donnent des ordre. Cette violence, ces cris sans cesse, c’est étouffant. Le mari que l’on croit d’abord compréhensif, puis qui se révèle le pire le tous, le plus terrible, le plus fou.

On voudrait du silence, du calme, on voudrait que la famille veuille comprendre Mabel, qu’ils ne la condamnent pas, qu’on lui laisse le temps, de dire les choses et d’exister. Il semble qu’ils bouillonnent tous tellement qu’ils ne peuvent pas lui faire de place ; ils s’agitent pour combler ses doutes, masquer ses luttes internes. Ils s’agitent, blessent, parce qu’ils ont peur. Mabel leur parle tellement d’eux-mêmes.

C’est beau et troublant, dérangeant et déchirant. Difficile d’en parler.

 

Ils ont des armes

Un dessin à l’encre de Martin Page et Jakuta Alikavazovic, qui devrait faire partie de leur live commun Nous avons des armes et nous ne savons pas nous en servir.

J’ai aussi fait deux essais couleurs, aux crayons aquarellables, et j’aime plutôt bien le rendu : le mélange de la fluidité et de la transparence de l’aquarelle, et du tracé du crayon. Ça fait de chouettes reflets. Par contre les couleurs sont plus vives lorsqu’on mouille le dessin (là, ça ne se voit pas, le premier dessin est pris en photo (et non scanné), donc les couleurs sont très fausses).

Paris en couleurs

 

Quelquefois Nantes a des arômes de Paris. L’air, la couleur du ciel, la lumière, me rappellent Paris. Je repense à la vie là-bas qui ne s’est pas arrêtée depuis que l’on est partie, aux minuscules appartements dans lesquels on vivait, et j’ai l’impression que ce n’est pas la même vie, pas le même monde. En devenant impalpables, tous ces souvenirs aigres-doux ont pris l’apparence de rêves.

J’aime que les rues de Paris me soient familières, que des souvenirs y soient logés : me promener à un endroit et y retrouver des bribes de vie, de cette drôle de vie qui ne m’appartient désormais plus tout à fait. Nulle autre ville n’a cette saveur à la fois étrange et si familière à mes papilles. Je m’y sens chez moi, tout en sachant que chez moi, c’est ailleurs.

Carte de Noël Marmotte-Panda

Une carte dessinée à l’encre de chine et à l’aquarelle, offerte à M. ce Noël. Ma première véritable aquarelle en couleur. J’avais pour idée de faire une carte pop-up, mais au vu de la difficulté déjà de dessiner et de faire celle-ci, j’ai un peu abandonné. Le pop-up s’est donc transformé en une carte aux personnages coulissants.