A chaque fois que je commence à écrire un nouveau texte d’album, c’est avec l’idée de l’illustrer moi-même. Ma dernière idée est même née à partir d’un griffonnage.
Toujours pleine d’enthousiasme, je fais quelques croquis, je choisis la technique, et en parallèle, je me mets à écrire. Et finalement, lorsque le texte est terminé, je réalise que si je décide de l’illustrer, j’en aurai pour au moins six mois (étant donné mon grand manque de technique) -et encore : uniquement si un éditeur accepte mes dessins maladroits et pas très professionnels, ce qui n’est pas gagné. Et quand un texte est terminé, ce dont j’ai, au fond, vraiment envie, c’est que quelqu’un me dise : “on le publie là, tout de suite” et pas “reviens avec de meilleurs dessins dans un an ou deux et on en reparlera”.
Alors je me résigne : je commence à rêver aux dessinateurs avec qui j’aimerais travailler (et ça aussi c’est chouette), et je compte les jours en attendant les réponses d’éditeurs.
Un jour, peut-être, je réunirai toutes mes tentatives d’illustrer mes histoires. En attendant, quelques uns des essais faits pour mon dernier texte (oui, ils ont des problèmes de pattes avant).