Sortie : l’invention du dimanche

Le 5 mars dernier, L’invention du dimanche, un roman premières lectures pour petits lecteurs (dès 7 ans), grands inventeurs et désespérés dominicaux, génialement illustré par Estelle Billon-Spagnol, est paru aux Éditions Poulpe Fictions !

Il raconte l’histoire de Polly, petite fille sujette au blues du dimanche et allergique à la promenade-du-dimanche-après-midi, qui décide sur les conseils de son père, d’aller voir le gardien du dimanche pour se plaindre. Le découvrant aussi déprimé qu’elle (c’est normal, il vit dans un éternel dimanche), elle décide de prendre les choses en main. Avec son aide et celle de Monsieur Samedi, elle va tenter de réinventer la recette du dimanche. 

Un livre avec (entre-autres) un chat, un ukulélé, une maman dans un piano, beaucoup beaucoup beaucoup de pluie, des couleurs, un coeur brisé, des bonbons et du chocolat, un chapeau à oreilles, et un peu de magie.

Quelques chroniques : Le Monde, Stellma

Journal

En août dernier, prise dans la torpeur caniculaire (et la flemme) estivale, je ne parvenais pas à me lancer dans mon projet de roman et passais, à la place, la plupart de mon temps à scroller sur les réseaux sociaux. Je me suis dit alors que quitte à traîner toute la journée sur Facebook, autant tenter d’en faire quelque chose de productif. J’ai donc commencé à y tenir un journal extime, journal d’écriture et de non-écriture, parsemé notamment de réflexions sur la création et le quotidien. Je ne m’astreins à aucun rythme particulier, mais force est de constater que je conserve l’envie et le plaisir d’y revenir régulièrement. Je le publie directement sur mon profil Facebook, mais je le mettrai également à jour régulièrement sur ce site, afin d’en conserver une trace plus continue et exhaustive. On pourra donc retrouver mon journal dans cette nouvelle rubrique, accessible depuis la colonne de gauche du menu.

Interview dans Citrouille Hebdo

Clotilde Galland, libraire à la Librairie des enfants terribles à Nantes, m’a interviewée pour la revue Citrouille Hebdo. J’y parle de Nos mains en l’air, mais pas seulement, et c’était chouette d’avoir l’espace de développer des choses. On peut lire le début de l’interview par ici ou en intégralité ci-dessous (cliquer sur les images pour les agrandir).

 

Publications

En juin dernier, j’ai publié un texte dans Le Nouveau Magazine littéraire, dans un dossier consacré à Boris Vian, pour tenter de répondre à la question : pourquoi plaît-il tant aux adolescents ? 

Et cet automne, la Revue des livres pour enfants consacre son dossier à la question passionnante et mouvante de l’animalité dans la littérature jeunesse. On peut notamment y trouver une longue interview de Martin Page et moi-même, réalisée par Anne Clerc.

 

 

Travaux d’élèves autour de “La révolte des animaux moches”

Ça y est, la saison des salons et des rencontres s’est achevée. Et la pause estivale (ponctuée tout de même de trois événements : le 18 juillet à Saint-Nazaire, le 6 août à la Tremblade et le 10 à Concarneau, voir ici pour en savoir plus) offre l’occasion de trier les photos, en même temps qu’on prépare déjà les rencontres, salons et ateliers de l’année prochaine.

La révolte des animaux moches, mon roman jeunesse sorti en avril 2018, m’a permis de rencontrer ce printemps plein d’élèves de CM et de 6e qui l’ont lu en classe : dans la région d’Audruicq, dans le Pas-de-Calais, autour de Saujon, en Charentes, à Montigny-lès-Metz, à Angers, à Narbonne, dans la vallée de Kaysersberg, en Alsace (et notamment à Orbey, dans l’école où j’ai poussé !), et autour de Quimperlé en Bretagne. Le livre a d’ailleurs reçu le prix littéraire ado de la région d’Audruicq et le prix Dis-moi ton livre (CM2/6e) du pays de Quimperlé !

Des élèves un peu plus jeunes avaient travaillé autour de l’album Le jour où les ogres ont cessé de manger des enfants, et notamment une formidable classe de CE1 à l’école Henri Chiron d’Angers, qui m’a invitée dans son restaurant littéraire, m’a fait déguster de délicieux gâteaux aux légumes et a réalisé des courts-métrages d’animation où ils prodiguent des conseils nutritionnels aux ogres. Des collégiens ont, quant à eux, lu Ma fugue chez moi ou La folle rencontre de Flora et Max.

De nombreux enseignants ont imaginé des travaux, des créations plastiques, littéraires, théâtrales, cinématographiques… autour de ces livres, et c’est chaque fois un régal de découvrir de quelle manière les élèves s’emparent de mon texte pour faire leurs propres créations.