Sortie : éloge des fins heureuses

Ça faisait longtemps que le sujet me trottait en tête, me questionnait, m’agaçait, qu’il alimentait nos discussions, à Martin et moi, à la sortie du cinéma ou en refermant un livre. Et puis un jour, l’envie d’écrire un texte – qui s’est transformé en livre – sur le sujet est devenue évidente. De là, est né ce court essai, Éloge des fins heureuses, que je publie ces jours-ci dans notre maison de micro-édition, Monstrograph.

Ce texte est un plaidoyer pour l’imagination et pour la fiction, une défense de l’optimisme, des fins heureuses, du romantisme et de la littérature « féminine » comme arme politique, comme instrument d’émancipation sociale, comme outil féministe. C’est un texte provocateur aussi (et qui n’est pas dénué d’une certaine dose de mauvaise foi) pour défendre une éthique et une esthétique.

C’est un texte important pour moi. J’y défens une idée de la littérature, du cinéma et de la fiction en général, qui m’est chère – et qui n’est pas très populaire en ces temps de cynisme et de froideur. C’est la première fois que j’écris et que je publie un essai, c’était donc aussi une démarche tout à fait nouvelle – et angoissante – pour moi. J’espère que ce texte trouvera des échos, des résonances, des lectrices et des lecteurs qui partageront ce point de vue, ou qui ne le partageront pas mais auront envie de s’interroger sur la question.

Le livre est pour l’instant en vente uniquement sur le site de Monstrograph. Amis libraires, si vous souhaitez proposer ce livre – ou tout autre titre de Monstrograph – dans votre librairie, n’hésitez pas à nous contacter !

Ateliers d’écriture à Annecy

Cette année, j’ai passé quatre journées avec deux classes de CE1/CE2 d’Annecy, pour un projet d’atelier d’écriture autour de la ville, initié par Laure Laydevant, la responsable de la bibliothèque d’Annecy. Je leur ai proposé d’imaginer une ville et d’en faire le plan. Ils ont ensuite imaginé des portraits d’habitants de cette ville avant de les mettre en scène dans de petites aventures. Chacun d’eux se retrouvait face à un élément du mobilier ou de l’infrastructure urbaine qui ne voulait ou ne pouvait plus accomplir sa tâche.

Avec des allers-retours entre texte et image, on a pu donner vie à ces villes, ces personnages et à ces objets. L’ensemble de ce travail a été mis en page par la bibliothèque d’Annecy dans un livret intitulé “Enquêtes en ville”, qui regroupe également les productions de classes qui ont travaillé avec Anne Loyer et avec Mymi Doinet sur ce même thème.