Dans ma prochaine vie, je serai une étudiante anglo-saxonne

Je n’avais jamais expérimenté le campus à l’anglaise ou à l’américaine (celui de Nantes semble y ressembler un peu, quoique moins protégé, plus intégré à la ville), mais je trouve ça génial. On regroupe tous les savoirs, les sciences, les technologies, les arts, dans un espace (étendu), comme une petite ville en marge de la ville, dédiée aux étudiants, à la connaissance et à une idée de la vie en communauté, avec tout ce qui est nécessaire pour survivre : cafés, restos, librairie, bibliothèque, piscine, supérette, wifi, musée, nature, lac. Le matin, quand on se lève (tôt), on croise des tas de lapins et d’écureuils sur les pelouses. Il y a quelque chose de paisible et convivial, et en même temps de studieux. Et si l’on ajoute à cela que les université anglo-saxonnes ont des départements de creative writing, on aurait presque envie de porter un sweat-shirt UEA (en tous cas, on comprend un peu mieux).

Mais bon, peut-être que lorsque les 19 000 étudiants sont là, l’air y est un peu différent.

Norwich

M. et moi sommes à Norwich pour une semaine, lui essentiellement pour travailler, moi pour explorer, lire, écrire, et dessiner. Hier, le trajet s’est étiré de huit heures (on n’y croyait plus vraiment, à vrai dire) mais nous avons heureusement pu finir la journée par un fish & chips et une kidney pie, dans un Pub “maximum food hygiene rating”.

English breakfast à l’hôtel ce matin, avant de partir pour l’UEA où nous passerons le reste du séjour. J’ai hâte de flâner dans les librairies du coin, il semble y en avoir pas mal. En attendant, je commence une série de “croquis d’Anglais” dans des bars et cafés.