S’il y a bien quelque chose de plus stimulant que, mettons, les refus de manuscrits par les éditeurs (c’est un exemple au hasard, bien sûr), ce sont les rencontres et les ateliers d’écritures avec les enfants. À force de passer trop de temps seul devant son ordinateur, à peiner sur le livre en cours qui refuse de s’écrire tout seul (le filou !), à écrire des articles de blogs pour éviter de se mettre au travail, ou à actualiser sa boîte e-mail frénétiquement dans l’attente d’une hypothétique réponse positive, on en oublie parfois que c’est pour les enfants, les lecteurs, que l’on écrit des livres (et aussi pour soi, bien sûr). Alors si on peut leur transmettre l’envie de lire ou d’écrire, les aider à avoir confiance en eux, ou leur permettre de rêver ou de s’amuser pendant une heure ou deux, alors on n’a pas tout à fait raté notre mission sur terre.
Fin mars, j’ai eu l’occasion de rencontrer 4 classes de l’école du Tonkin à Villeurbanne, du CE1 au CM2 à l’occasion de la très chouette Fête du livre jeunesse de Villeurbanne. On m’a posé des tas de questions, les enfants m’ont lu et offert des textes et des dessins et m’ont fait deviner des chansons chantées en miaulant (hyper dur, surtout quand il s’agit de tubes du moment qu’on ne connait pas !).
À Saint-Symphorien, où je suis toujours en résidence, j’ai animé une série de quatre ateliers d’écriture sur le thème des superpouvoirs avec des élèves de 6e B et leur professeur Sébastien Menvielle. Ils m’ont véritablement épatée par leur motivation, leur facilité à se mettre à écrire, leur imagination, et leur inventivité.
Très belle rencontre hier également avec les élèves chouettes, enthousiastes et gourmands de la classe de 6e E (et leur professeure Célia Pon), autour d’un paquet de marshmallows et d’un verre d’Oasis.